Quand j'assistai pour la première fois au commencement de 1919 dans une église du Christ, Scientiste, à une réunion du mercredi soir consacrée aux témoignages, je ne pensai pas à la guérison physique, car je n'avais jamais été gravement malade; mais j'étais dans l'état dont parle Jésus: “Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice; car ils seront rassasiés!” Durant les vingt-cinq premières années de ma vie, je ne m'intéressai guère aux questions religieuses; mais, pendant celles qui suivirent, l'exemple d'un chrétien fort pieux m'incita à sonder avec d'autant plus d'ardeur les choses divines. Dans cette étude les préceptes de l'église avaient sans doute affermi ma foi, mais le jour vint où je vis clairement que, pour que ma foi se transforme en vision, je devais changer de voie. J'ignorais ce que serait la bonne voie, mais je m'en remis à la direction divine.
Quelques jours plus tard, mon ardent désir se réalisa quand je demandai à une Scientiste Chrétienne que je connaissais un peu de m'expliquer la nature de la guérison spirituelle. Je ne prévis pas, à ce moment-là, la grande importance que devait avoir cette question dans ma vie. J'accueillis avec empressement les explications qu'elle me donna avec tant de joie et d'affection, ainsi que les ouvrages que je reçus d'elle; je compris aussitôt qu'ils détermineraient la nouvelle voie à suivre. L'affirmation de l'absoluité de la Vie, qui se trouve dans le livre de texte de la Science Chrétienne: Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, ainsi que dans ses autres écrits, m'impressionna profondément, et je ne pus comprendre comment on peut dire que l'enseignement de la Science Chrétienne est erroné. Je m'adressai à Dieu, non aux hommes, et cette même nuit me vint une réponse si claire, qu'aucun langage humain n'eût pu me la donner. Après cela, je poursuivis le chemin avec joie et confiance.
Je reçus ma première preuve de la vertu curative de la Vérité quelques semaines plus tard, quand, après avoir soigné un membre de ma famille, je fus surmenée et sur le point de tomber moi-même. Je mis en pratique le peu que je savais de la Science Chrétienne, et je fus guérie instantanément et complètement. Après des jours d'épuisement complet, il me sembla que je renaissais. Il m'est impossible de décrire ma joie et ma gratitude. Je compris alors que la Science Chrétienne tient ses promesses. Je compris qu'en suivant cette vole, je m'élèverais vers des perspectives de plus en plus belles, de plus en plus vastes.
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