De même que les feuilles d'un arbre se ressemblent en ce qui concerne leur...

De même que les feuilles d'un arbre se ressemblent en ce qui concerne leur apparence générale, mais diffèrent tellement quant à leurs détails qu'il n'y en a même pas deux qui soient identiques, de même I'expérience de tous ceux qui ont appris à connaître la Science Chrétienne est foncièrement pareille bien que les détails qui constituent ces expériences varient selon I'individu. Je fus élevé dans un home où on m'encourageait à bien agir, mais lorsque arriva le moment où il me fallut faire mon chemin dans le monde, je ne me contentai plus des façons conventionnelles de vivre. Je vivais à peu près comme ceux avec lesquels je me trouvais en contact dans le monde des affaires et de la vie sociale, néanmoins il y avait toujours en moi le sentiment qu'il manquait quelque chose,—j'avais un désir ardent de trouver l'explication de la vie. Je m'étais fait membre d'une église avant d'avoir quinze ans, et je travaillais plus ou moins dans l'église et dans l'école du dimanche, mais je m'aperçus bientôt qu'il me fallait un énoncé plus clair de la vérité que celui que pouvait me donner cette dénomination; par conséquent je cessai de m'intéresser à cette affiliation, et après avoir lu de nombreuses interprétations des Écritures, je concluai que vu que personne ne comprenait les grandes vérités de l'être, il n'y avait qu'une chose à faire: savoir, accepter les choses telles que je les trouvai.

A la suite de cet état de choses, j'essayai tant soit peu de la suggestion mentale et autres systèmes analogues, jusqu'à ce que la vie me parût dénaturée par suite des efforts que je faisais pour effectuer mes plans puérils par la force de la volonté. Ce fut alors que j'entendis parler de la Science Chrétienne. Pour commencer j'étais enclin à dénigrer, mais plus tard je lus une conférence publiée dans une brochure, et les énoncés rationnels et logiques qui s'y trouvaient me frappèrent aussitôt. Peu après, je fus pris d'une fièvre et fis venir un médecin; mais avant sa troisième visite je décidai de demander le traitement de la Science Chrétienne pour voir si elle pouvait accomplir ce qu'elle prétendait pouvoir faire. Lorsque le médecin arriva on lui annonça que nous n'avious plus besoin de lui vu que j'avais décidé de suivre un autre traitement. Quelques heures après qu'un praticien eût commencé le traitement à distance la fievre me quitta et au bout de quelques jours j'étais debout. Mes forces revinrent aussi rapidement qu'elles le font dans les cas les plus favorables soignés par la médecine, et bien plus rapidement qu'on ne s'y attend généralement. Je m'absentai de mon travail pendant environ trois semaines en tout.

Ce fut là mon premier contact avec la Science Chrétienne. Dès le début j'aimai à lire sa littérature et j'acquis de bonne heure la certitude qu'il n'y avait pas la moindre ressemblance, ni les moindres rapports, entre cet enseignement et toute forme de la suggestion mentale ou de la manipulation de l'entendement humain; mais ce ne fut que lorsque je commençai de voir combien il est nécessaire d'appliquer ces enseignements à tous les détails de la vie journalière que je saisis le moins du monde combien ils sont précieux, et que je compris la place qui revient à Mrs. Eddy, celle qui découvrit et fonda la Science Chrétienne, en tant que bienfaitrice de l'humanité. Non seulement j'ai été guéri de la fièvre mais encore de bien d'autres inharmonies. Au cours des sept années qui se sont écoulées depuis que j'ai appris à connaître la Science Chrétienne cette vérité salvatrice a été mon seul et unque remède contre la discorde de toute nature. De graves contusions et des blessures, une maladie de la peau, des troubles visuels, et bien d'autres malaises physiques ont été guéris grâce à elle. Ma situation dans le monde des affaires s'est considérablement améliorée, des craintes de toutes espèces ont été vaincues et beaucoup de vilains traits de caractère ont été enrayés;—toutes ces guérisons se sont effectuées grâce à la Science Chrétienne.